L’opposition guinéenne reste prudente à l’appel du gouvernement guinéen pour une reprise du dialogue politique. C’est ainsi qu’elle se donne 48 heures pour dit-on, « réfléchir » et « consulter » sa base avant toute décision sur sa participation ou pas au dialogue politique.
Elle l’a fait savoir au terme d’une réunion tenue mardi chez le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) Sidya Touré.
« Nous avons reçu ce matin (mardi 26 mai2015) un courrier du ministre de la justice garde des sceaux nous appelant un dialogue. Nous avons décidé d’examiner le contenu de ce courrier et rendre compte à la base pour se prononcer sur notre participation à ce dialogue. » a déclaré Aboubacar Sylla, au terme de la réunion.
Mais, poursuit le porte parole de l’opposition, à l’analyse de ce courrier, il ressort que les choses ne sont pas au complet. « Nous avons remarqué dans ce courrier que des points comme l’arrivée d’un médiateur international ne figurent pas. Et tant que toutes les conditions d’un dialogue digne ne sont pas réunies, nous n’allons plus nous prononcer », a-t-il dit.
« Nous avons eu des nouvelles que dans les fiefs de la mouvance, des jeunes dont l’âge varient entre 14, 15 et 16 ans sont enrôlés. Nous n’allons jamais laisser les gens tripatouiller le fichier électoral que ça soit pour des élections présidentielles ou locales », a avertit le président de l’Union des Forces du Changement.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
