Cela s’appelle convergences de vues entre deux personnalités que tout oppose. Pourtant, Dalein Diallo et Bah Oury ont eu les mêmes approches de sortie de crise entre le SLECG et le gouvernement, une crise née d’une communication mal faite de Kassory Fofana, lors de sa sortie sur ses 100 jours, sur le plateau de la télévision nationale. Extraits non fratricides entre les deux ex frères de l’UFDG.
Pour Bah Oury : « Le gouvernement de M. Kassory Fofana doit remettre en sellette le dialogue social, l’équilibre indispensable de nos institutions et leur stabilité, la primauté du droit et du respect des 8lois, la transparence et la bonne gouvernance. Il doit en faire ses priorités effectives comme il l’avait promis dans sa politique générale présentée à l’Assemblée Nationale. Il tarde à en faire les marqueurs de son action.La politisation en outrance de la vie publique nationale est mauvaise conseillère. Nous devons tous faire preuve de retenue et de responsabilité car notre intérêt national le recommande car notre pays est fragile. »
Dalein de son côté : « Il faut qu’on rentre dans une dynamique de dialogue et qu’on arrête de se mépriser, de se menacer ou de se faire du chantage à travers les médias. Ils n’ont qu’à se retrouver. Le Premier ministre doit pouvoir convaincre les syndicats que ce n’est pas possible. Les syndicats ont peut-être des arguments pour dire que c’est possible. Je crois qu’au cours des négociations, on peut se convaincre en tant que Guinéens: voir qu’est ce qui est possible de faire et qu’est ce qui n’est pas possible de faire. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
