La coordination Haali-pular a brisé le silence sur les violences exercées contre les citoyens de la commune de Ratoma à l’occasion des manifestations politiques. Celles du 13 et 13 avril dernier ont particulièrement choqué la coordination qui s’est aussitôt fendu une déclaration dans la quelle, elle accuse le pouvoir en place d’avoir dans son collimateur les habitants de la commune de Ratoma.
« Des manifestations ont eu lieu partout à Conakry, mais on n’a compté des morts ,des blessés des destructions et des arrestations que dans la commune de Ratoma. A Matoto, Matam et Kaloum, il n’y a eu aucun blessé par balle, aucune descente dans des domiciles privés » a déploré le président de la coordination.
Et d’avertir: « Nous n’accepterons plus que des criminels à la solde du régime tuent nos enfants. Nous avons compté dans Ratoma trois morts dont un par balles réelles tirées à bout portant sur les organes sensibles : la poitrine ne laissant aucune chance de survie à la victime. Des dizaines de blessés par balles et une trentaine de blessés suite à des bastonnades et des tortures. Plusieurs arrestations dont la plupart dans leurs domiciles, sans parler des dizaines de milliards de francs guinéens perdus à l’occasion des pillages et des incendies des magasins et domiciles. Ces personnes injustement arrêtées, le gouvernement s’est empressé de les condamner par sa justice expéditive conduite par ses juges aux ordres de ce pouvoir injuste et impitoyable, alors que les assassins ne sont pas inquiétés ».
La coordination indique avoir écrit aux chancelleries pour leur faire par des mauvais traitements infligés aux habitants de la commune de Ratoma par le régime de Conakry.
Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com