L’espoir d’une éventuelle reprise du dialogue politique en Guinée semble être compromis. L’opposition guinéenne qui se donnait 48 heures de ‘’réflexion’’ et de ‘’consultation ‘’ pour répondre à l’invitation du gouvernement pour un retour à la table des négociations, maintient ses exigences.
Elle (opposition) a signifié sa position vendredi au Ministre d’Etat à la Justice, Me Cheick Sako, également président du cadre de dialogue, au cours d’une rencontre avec deux émissaires de l’opposition qui ont transmis le message.
Dr Fodé Oussou Fofana de l’UFDG et Baidy Aribot de l’UFR, les deux émissaires de l’opposition, ont au cours de leur entretien avec Me Cheick Sako, exposé les préoccupations de l’opposition quand au déroulement du processus électoral en cours, avant d’exiger de l’annulation qui chronogramme électoral et le gèle des activités de la CENI avant toute reprise du dialogue politique.
Interpellé sur la question, Fodé Oussou Fofana, que nous avons joint au téléphone, a expliqué les raisons de cette décision : « Nous avons dit au ministre que la décision de la CENI est illégale ! Et que la CENI est dans une république, l’indépendance de la CENI veut dire qu’elle doit organiser des élections à des bonnes dates, conformément à la Constitution et au code électoral. » Donc, poursuit Fodé Oussou Fofana, « nous maintenons nos exigences parce que c’est à cause de ça que nous avons organisé des manifestations qui ont été émaillées de violences et des morts d’hommes » a laissé entendre le Vice-président de l’UFDG.
« Je sais que le ministre de la justice comprend, c’est un homme de loi, mais malheureusement ce n’est pas lui qui décide. C’est Monsieur Alpha Condé. Mais ce qui est sûr, ce que nous n’allons pas accompagner M. Alpha Condé dans cette mascarade électorale qui va lui permettre d’être réélu pour un second mandat» dira Fodé Oussou Fofana.
De son côté, le ministre de la Justice, qui préside le cadre de dialogue, a promis de transmettre le message des opposants au gouvernement et à la mouvance présidentielle.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
#ViveNewDemocrats à qui pour qui le combat de Guinée S’il vous plait aidons N’fa El Prof. Alpha Condé de son reelection pour le second mandatTraditionnellement, l’administration est soumise au contrôle du juge, ainsi qu’à celui du Parlement. Mais ces contrôles n’étaient pas toujours suffisants, et c’est pourquoi l’action des médiateurs administratifs est venue s’y ajouter.