Une semaine après le début des opérations de révision des listes électorales, dans la perspective des prochaines élections présidentielles, les membres des Commissions administratives de révision des listes électorales, menacent de boycotter les opérations.
Et pour cause, le montant des primes proposé par l’Etat est loin de répondre aux attentes. Pour cette opération qui se déroulera pendant 45 jours, l’Etat a proposé une somme 300 000 FG, soit 6 000 FG par jour. Une situation inacceptable
Interrogé par notre rédaction, M Sana Diawara, commissaire de la CARLE N° 4 quartier Almamyah Commune de Kaloum
« Le boycott ne concerne pas seulement les représentants des partis politiques. C’est l’ensemble des membres de la CARLE, parce qu’on fait la formation, on n’a pas eu de contrat. Jusqu’hier, les gens ne savaient pas combien ils payent. C’est hier qu’un communiqué a été diffusé comme quoi, les membres des CARLES recevront 300 000FG pour les 45 jours, ils ont réagi. Il y a certains qui ont quitté. Mais nous ici, heureusement, l’opposition est là, la mouvance aussi. Moi je suis le commissaire de la CARLE. »
Une situation qui risque de perturber sérieusement les opérations de révision des listes électorales et remettre en cause le délai imparti.
« Quand vous venez ici à 8 heures et vous restez jusqu’à 18 heures et qu’on vous tend 6000 FG par jour, vous voyez ce que ça fait. Mais les opérateurs saisi eux, ils ont déjà signé un contrat avec Gemalto avant de commencer ces opérations. Mais malheureusement, ils ne peuvent pas travailler sans nous. » déplore M.Diawara qui n’exclut pas de rejoindre le groupe des démissionnaires si jamais l’Etat ne revient pas sur cette décision.
Pendant ce temps, l’opposition maintient ses exigences à savoir le gèle des activités de la CENI et l’annulation du chronogramme électoral.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com