C’est visiblement le voleur qui crie au voleur. En parlant de la propagation du virus Ebola, Alpha Condé dénonce une ‘’mauvaise communication’’, alors que lui-même a été le premier à banaliser le virus maudit, en voulant narguer son opposition.
Après le cap de mille morts, Condé, aujourd’hui, blâme : « Les institutions internationales n’ont pas réagi assez tôt. Ensuite, il y a eu une mauvaise communication. On peut, peut-être, nous reprocher de ne pas avoir dit qu’Ebola est une maladie très grave, mais dont on peut guérir. Je pense aussi à ce qu’a dit le président de la Banque mondiale : « On laisse mourir les pauvres et on soigne les riches. » Ça fait trente ans qu’Ebola est connue, mais comme c’est en Afrique, les laboratoires ou les Etats ne s’y sont pas tellement intéressés. »
C’est en effet dans la presse étrangère qu’il tance les partenaires. Pendant ce temps, il pense que la France « fait ce qu’elle peut. Je pense que Paris va renforcer son aide. Mais il faut aussi penser, dès maintenant, au « post-Ebola ». Il faut notamment rééquiper les hôpitaux… La France n’a pas les moyens des Etats-Unis. Les Américains s’occupent du Liberia, la Grande-Bretagne de la Sierra Leone, la France de la Guinée [les trois pays principalement touchés par l’épidémie]. Mais il faut une réponse globale, parce que s’il reste un seul cas d’Ebola dans les trois pays, on ne sera pas sorti de la galère. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com
La guinee conakry, l’un des pays les plus riche de l’afrique de l’ouest, quand on est malade on vous trinballes s.v.p en brouette…