RIPOSTE CONTRE EBOLA : De nouveaux centres de traitement et de transit

Avec la dernière explosion des cas de fièvre à virus Ebola en Guinée, les autorités sentent la nécessité d’accentuer les mesures de lutte. Tout devra être mis au point pour que les nouveaux cas soient pris en charge le plus rapidement possible. De manière à éviter que de nouvelles soient contaminées par le contact qu’elles sont amenées à avoir les malades. Pour cela, les centres de traitements et de transit seront particulièrement multipliés de manière à les rapprocher le plus possible des potentiels suspects.

Avec jusqu’ici seulement les centres de traitement de Conakry et Guéckédou, la Guinée dont le nombre de cas confirmés a désormais dépassé 1000, semblait en deçà des efforts qu’il convient de consentir. Mais les dernières mises en gardes fermes des responsables de MSF semblent avoir réveillé tout le monde. En tout cas, au cours de son point de presse du samedi passé, le Coordinateur national de la riposte contre l’épidémie a fait d’un nouveau plan qui prend en compte la nécessité d’accroitre, mais aussi de rapprocher les centres de prise en charge des populations.

C’est ainsi que Dr. Sakoba Keïta a laissé entendre qu’on devrait construire 8 nouveaux centres de traitement. Un d’entre eux devrait être édifié dans la périphérie de la capitale guinéenne, pour recevoir les cas qui proviendraient des villes environnantes. Cependant, Coyah ne fait pas partie des villes dont il est ici question. Parce qu’en raison de l’importance de l’épidémie dans cette ville située à seulement 50 km de Conakry, elle requiert, à en croire, Dr. Sakoba, un centre à part entière. Pour les autres centres seront notamment installés à Forécariah, N’Zérékoré, Yomou, Kérouané, Mamou et naturellement celui de Macenta qui sera installé par la France.

Outre, 16 centres de transit devraient être installés dans différentes localités pour permettre une prise en charge des cas suspects. C’est à ce niveau que la décantation devrait se faire, pour ne conduire vers les centres de traitements que les cas confirmés. Enfin, chacune des sous-préfectures des préfectures actuellement actuellement touchées par l’épidémie, l’ensemble de celles qui sont situées au niveau des frontières, mais aussi tous les points d’entrée sur le territoire national, se verront attribuer un centre de traitement communautaire. Ce qui fait un total de 62 centres de traitement au niveau de la communauté.

Anna Diakité, Kabanews

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