Le Royaume-Uni vient d’avoir sa première femme noire professeure d’histoire. L’université britannique Bath Spa vient d’attribuer à Olivette Otele la présidence d’une chaire d’histoire.
En annonçant la grande nouvelle sur son compte Twitter (créé en 2014), Olivette Otele espère que sa nomination “ouvrira la porte à de nombreuses femmes qui travaillent dur, et plus particulièrement aux femmes noires dans le monde universitaire. Dans la force, la paix et l’amour de mon peuple.”, écrit-elle en anglais.
Olivette Otele est aussi l’auteure de nombreuses publications parmi lesquelles : “Ouganda et l’armée de Résistance du Seigneur ou les implications politiques et religieuses d’une “guerre sainte” en Afrique noire (2006) “, “Multiculturalisme et régionalisme : les apories d’une identité britannique au pays de Galles”, “Histoire de l’esclavage britannique : des origines de la traite transatlantique aux premisses de la colonisation” paru dans Observatoire de la société britannique en 2008 ; “Dependance, pouvoir et identité ou les ambiguités de la ‘camerounicite.” In: Makhily, G, ed. 50 ans après, quelle indépendance pour l’Afrique? (2010) ou encore “Liberté, Egalité, Fraternité” : Debunking the Myth of Egalitarianism in French Education” dans Unsettling Eurocentrism in the Westernized University (Routledge, London, 2018).
La BBC reprenant History Today, la décrit comme une universitaire d’origine camerounaise.Dans une interview accordée à la revue britannique en janvier 2018, la professeure avait révélé qu’elle parlait Ewondo, Eton et Boulou – qui sont des langues locales au Cameroun. Mme Otele avait aussi confié que le Musée bénédictin du Mont-Febe (Yaoundé) était parmi ses musées favoris.
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