Il y a quelques jours, les vendeuses installées à la devanture de l’Hôpital préfectoral de Dabola ont fui les lieux. Le personnel de santé assurant l’urgence et les patients sont confrontés.
Au micro de notre reporter, certaines vendeuses rencontrées à travers la ville nous ont confié : « Nous n’avons plus le courage d’aller vendre à l’hôpital surtout, avec le décès des deux (2) médecins qu’on connaissait très bien. Si le personnel de santé n’est pas épargné, comment nous autres pouvons être protégées ? La solution, c’est de rester chez nous, en attendant que la situation sanitaire de notre préfecture se stabilise… »
De nos jours, l’Hôpital préfectoral dont le taux de fréquentation a réduit au niveau de toute la communauté, présente le même visage qu’un gros village.
Pour preuve, même les chiens qui arrivaient là pour le restant des mets, ont déserté l’endroit.La peur et la psychose règnent sur la ville.
Mamadouba Camara, correspondant www.kababachir.com
