Les prochaines semaines et les jours à venir, Womey vivra un autre vent. Certes, la soldatesque à levé le camp suite à la grève de la faim organisée par le comité de crise. Mais, estime le gouvernement, la présence des militaire est nécessaire pour le maintien de l’ordre public « compte tenu du drame, mais aussi pour protéger les populations de Womey et leurs biens, ainsi que les autorités locales. »
Sinon que, « Nous avons jugé utile d’alléger le dispositif de sécurité qui était en place. Nous avons donné l’ordre pour que ce dispositif s’éclate et se place au niveau de la sous-préfecture à l’effet de protéger les administrateurs locaux. On ne sait jamais ceux-là qui ont quitté Womey laissant leurs domiciles sans protection doivent revenir et trouver leurs biens intacts. S’ils ne les trouvent pas, cela peut créer d’autres problèmes. »
Le ministre délégué à la Défense nationale est formel : « Les forces de défense et de sécurité quitteront Womey quand nous serons sûr que la population de Womey est sécurisée, qu’il n’y a pas de risques de troubles à l’ordre public et que les autorités administratives peuvent vaquer à leurs occupations. Aucun acte ne restera impuni. Si vous vous livrez à de telles abominations, vous serez sanctionnés. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com