Loin de sa patrie, Bah Oury reste tout de même un réel activiste de la vie politique guinéenne. Il confère très souvent avec les autres leaders politiques des autres bords : PEDN, UFR, entre autres. S’agissant de l’UFR, Bah Oury a récemment rencontré encore une fois, le président de cette formation politique, au bord de la Seine. Et le vice-président de l’UFDG, lui restera très reconnaissant.
« Je rencontre régulièrement M. Touré lorsqu’il séjourne à Paris. Je lui suis reconnaissant d’avoir pensé à m’inviter à un de ces meetings dès les premiers moments de mon exil en France, alors que beaucoup d’autres m’avaient tourné le dos. Ceci dit, nos échanges sont toujours francs et directs. J’ai insisté auprès du Président de l’UFR sur les dangers dans lesquels notre pays baigne par la faute de la gouvernance de M. Alpha Condé», dira Bah Oury.
Comme recommandation, il interpelle Sydia Touré « sur la nécessité absolue pour sauver notre pays de le débarrasser de ces calvaires. » Pour y arriver « j’ai indiqué qu’une nouvelle formulation de la plate-forme politique de l’opposition élargie aux forces de la société civile est indispensable et urgente. » De son côté, Bah Oury jouera de viatique. C’est ainsi que Dalein et Sydia se sont entretenus sur la problématique d’élargissement de la plate-forme. L’espoir de Bah Oury est grand : « A Conakry, j’espère vivement qu’ils agiront ensemble pour l’unité effective des forces du changement et de progrès pour accélérer la mobilisation générale contre Alpha Condé. »
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
