Symposium du PUP : cette ‘’préséance’’ de Dalein qui agace

De quelle préséance parlait récemment Dalein Diallo, après que le président Condé est venu en intrus, perturber le discours de l’ancien Premier ministre, aujourd’hui chef de file de l’opposition ? On ne sait pas trop. Seule évidence, le président de l’UFDG qui s’est vu débarquer du podium – pour donner la place à Alpha Condé – sans qu’il ne finisse de prononcer son discours agace. Tant des militants que de simples observateurs de la scène politique nationale.

Certains estiment que l’un des problèmes de l’UFDG est que ce parti ne s’adapte pas à son temps ni à son adversaire. « Cellou Dalein Diallo n’aurait pas dû quitter le podium mais juste s’arrêter et attendre que l’on installe l’intrus, Alpha Condé, et continuer son discours déjà commencé. A la fin, il aurait dû aller s’assoir quelque part sans jamais revenir sur la place gardée chaude par Alpha. Pour faire court: pourquoi montrer de la déférence à quelqu’un qui te déteste et ne rate pas une occasion pour t’humilier ou t’insulter? »

En mille ou en deux mille mots, l’attitude de Dalein Diallo n’a rien n’à voir avec un esprit républicain. Si au moins, il respectait son adversaire, lequel à ses yeux, n’est, hélas qu’un ‘’ petit comptable, rigolo et nain politique’’, on pouvait le comprendre. Mais Alpha passe tout son temps à le trainer dans la boue. A le vouer aux gémonies. On comprendra donc aisément que la préséance de Dalein Diallo a vraiment agacé. Pour preuve, certains rappelle l’autre ‘’affront’’ entre Conté et Ba Mamadou sur les Quatre ponts à Tanéné. Ici en effet, le leader de l’UNR s’était engagé sur le pont, entre temps, le cortège de Conté arrive subrepticement Ba Mamadou a refusé le passage à Conté sur un pont sous prétexte qu’il s’est engagé en premier. Conté avait raisonnablement fait reculer son cortège pour le laisser passer. Au delà des questions de « préséance’’, c’est surtout un combat psychologique aussi. Dalein Diallo est trop habitué aux vieux notables et chefs hiérarchiques qu’il semble ne pas réaliser qu’il est devenu lui aussi un noble que l’on doit respecter, même par le président de la République lui-même.

Cette affaire de préséance-là doit donc être placardée et faire face à l’adversaire incorrigible : Alpha Condé. Le reste, on verra. Après tout, avec lui, on lui impose le respect.

 

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

 

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