Face à la violation répétée des droits de l’homme lors des manifestations politiques, où les forces de sécurité pourchassent les citoyens jusqu’à leur domiciles pour les réprimer violemment, renverser des marmites, détruire leurs biens, l’opposition entend saisir les juridictions internationales.
Cette annonce intervient au lendemain des manifestations de l’opposition qui a fait un mort à Labé des blessés et plusieurs interppelations. « Nous allons saisir les juridictions de la CEDEAO et internationales pour ces graves violations des droits humains. » a déclaré le président des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD). Parlant des circonstances du meurtre d’un jeune à Labé lors de la dernière manifestation, Honorable Mouctar Diallo point du doigt les forces de sécurité : « Ce sont les agents des forces de l’ordre qui l’ont bastonné il a succombé de ses blessures. Donc c’est le gouvernement qui en est responsable parce que la gendarmerie, la police sont sous la tutelle, sous la responsabilité du gouvernement. Ce cas vient de s’ajouter à plusieurs autres cas, plus d’une soixantaine, il n’ya jamais eu enquête, à plus forte raison un procès ou une sanction. Même s’il y a une manifestation illégale, ce n’est pas une raison de tuer un citoyen. Même si ce citoyen s’en prenait aux agents des forces de l’ordre, ce n’est pas une raison de le tuer. Tuer, c’est commettre un crime, c’est violer les droits humains » dira en substance Mouctar Diallo.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
