Trois mois après la précédente, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a déclenché le mardi, une nouvelle grève sur toute l’étendue du territoire national. Dans la préfecture de Kankan, le mot d’ordre de grève est complètement ignoré par les acteurs du système éducatif.
A en croire Aly Keita, secrétaire général adjoint du bureau régional du SLECG à Kankan, le retard accusé dans la répartition de l’avis de grève auprès de certains services et établissements scolaires de la place, expliquerait cette situation embarrassante.
« Nous avons reçu très tardivement l’avis de grève la nuit. Ce n’est donc que ce matin que nous l’avons imprimé et on s’est mit à pied d’œuvre pour sillonner toutes les écoles, également l’inspection régionale et préfectorale de l’éducation et aussi l’inspection régionale du travail ».
Plus loin, il invite ses confrères au respect de ce nouvel ordre de grève lancé par le SLECG d’Aboubacar Soumah.
« Cette grève n’est pas, celle de Conakry, ni celle d’une autre région particulière, c’est la grève de tous les enseignants. Il ne faut surtout pas céder à l’intimidation. Même ceux qui intimident, quand il y a gain de cause, on en bénéficie au même titre que nous. Même s’ils n’ont pas participé activement à la précédente, qu’ils acceptent de suivre cette fois-ci. Car quoi qu’il arrive Kankan ne fera pas d’examen, sans tant les autres préfectures ou les autres régions ».
A noter que le précédent débrayage du SLECG, n’avait été suivi que momentanément dans la circonscription de Kankan.
CHEICK-SEKOU BERTHE, CORRESPONDANT www.kababachir.com à Kankan.