L’entre-deux-tours de la présidentielle de 2010 a connu entre autres des actes subversives qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler ‘’Affaire d’eau empoisonnée’’. Les géniteurs de ce fameux empoisonnement ont pour noms Alpha Condé et ses complices tapis dans la transition militaire ayant pour Premier ministre, un certain Jean-Marie Doré. Après l’eau empoisonnée de 2010 quelle sera donc cette année la trouvaille d’Alpha Condé chantre des manœuvres politiciennes ?
La gestion de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2010 par l’ancien Premier ministre Jean-Marie Doré est en passe de le rattraper pas en terme de gestion économique mais de crise : l’empoisonnement supposé de militants d’un parti politique alors en course pour le second tour. Cet empoisonnement qui a fait longtemps débat et qui a provoqué une véritable chasse au faciès notamment en Haute Guinée risque donc aujourd’hui d’engloutir l’honorable Doré. Mais combien de temps tiendra-t-il encore cet élément essentiel des agressions du 22 novembre 1970 ? On ne sait pas encore.
Seulement, un collectif citoyen pour la justice en faveur des victimes d’exactions de l’eau empoisonnée avait annoncé tambour battant la levée l’immunité parlementaire du président de l’UPG, alors PM sous la transition. « Ce collectif accuse l’ancien premier ministre d’abstention délictueuse dans l’affaire d’empoisonnement des militants du RPG originel pendant la campagne présidentielle en 2010. Cette ONG accuse le secrétaire de l’Union pour le progrès de la
Guinée (UPG) de ne pas coopérer pour faire la lumière dans ce dossier. C’est pour cela, en début de semaine prochaine, l’organisation va demander au parlement de lever l’immunité du député Doré pour permettre à l’enquête d’avancer. »
On se rappelle comme si c’était hier que Jean-Marie Doré avait fait une sortie pour reconnaitre qu’il y a eu une sorte d’empoisonnement de militants mais ne donne ni le nom des commanditaires, ni ceux des auteurs. Avec la présidentielle qui se pointe, il y a bien lieu de s’interroger sur la nouvelle trouvaille de la mouvance dans son ensemble, afin de distraire l’opinion et piper en attendant, les dés.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com