Des hommes tapis dans le Parlement, au sein de l’état major du RPG voire même dans le gouvernement cherchent la tête du bouillant député Ousmane Gaoual Diallo qui n’a vraiment pas sa langue en poche. L’homme dérange par ses sorties médiatiques, ses prises de positions par rapport à la vie de la nation, du Parlement entre autres. Il faut donc le faire taire. A jamais.
Il n’est pas seul sur cette liste de catalogués. Il y a peu, des personnalités telles que : FayaMillimono dans le viseur de Laye Jr Condé, Elie Kamano, dans le viseur de LansanaKomara, puis d’Alpha Condé, HonomouKourouma dans le collimateur de l’ex ministre démagogue MakaneraKaké, Ousmane Gaoual dans l’œil du cyclone non seulement de KauryKondiano, mais aussi de Damaro Camara entre autres. Pour ce député de l’UFDG, ceux qui l’en veulent ne sont pas à chercher ailleurs, mais, apparemment il ne semble point s’inquiéter. Aujourd’hui, c’est le tour du ministre de la justice, Me Cheick Sacko de se révéler RPGiste absolu. Ce ministre a en effet adressé un courrier au président de l’Assemblée nationale. L’objectif c’est tout simplement de corriger l’impénitent député de Gaoual pour avoir fait des déclarations dérangeantes. Pour Ousmane Gaoual Diallo, un ministre de la République n’a pas le pouvoir de donner des instructions à un président de l’Assemblée nationale.
Tout ce que ce ministre peut, « c’est d’ouvrir une information judiciaire mais il n’a pas d’injonction à donner à l’Assemblée nationale. Les seules mesures disciplinaires, c’est pendant les séances plénières. Là, le président peut expulser un député, retirer la parole. Mais à part ça, il n’y a aucune mesure disciplinaire sur un député, il n’y a pas de subordination. Damaro m’en veut parce que je dénonce ses manigances. C’est lui qui négocie tout, les salaires, les marchés, il a dit que c’est lui a qui a négocié les marchés des véhicules, destinés aux députés.»
Jusqu’où ira ce député de Gaoual ? Kondiano risque de perdre les dents en voulant faire taire ce tribun de la pure espèce. N’en déplaise !
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com
