Les travailleurs licenciés par Intercom disent avoir été bastionnés par des agents de la CMIS de Bambeto

La crise engendrée par le licenciement de 223 travailleurs d’Intercom continue de faire de remous au sein de la société de gardiennage. Selon ces désormais anciens employés de l’entreprise américaine, le directeur général Souleymane Camara a fait intervenir un camion de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) de Bambeto mercredi pour les expulser de la cour qu’ils occupaient. A en croire leurs témoignages, plusieurs personnes ont été bastionnées lors de la descente des policiers. On dénombrerait des blessés parmi les licenciés.

Des accusations balayées d’un revers de main par le mis en cause. Tout en reconnaissant avoir fait appel aux force de l’ordre pour les déguerpir des lieux, M. Camara assure que l’opération s’est déroulée dans le calme. Aucune brutalité n’a été employée contre eux, soutient-il.

Depuis plusieurs jours, les anciens travailleurs d’Intercom occupaient les locaux de l’entreprise située à Nongo et refusaient de les quitter. Durant l’intervention des services de sécurité, certains ont été interpelés et conduits à la CMIS de Bambeto où ils ont été interrogés.

À l’origine de cette crise, le licenciement de 223 travailleurs et la suppression de 52 postes. Pour eux, le choix des personnes à remercier a été sélectif. Ils réclament d’être rétablis dans leurs droits, en bénéficiant des mesures d’accompagnement relatives à la rupture de contrat.

Thierno Diallo, Kababachir.com

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.