À l’heure de la mondialisation et du développement de la technologie de l’information et de la communication, l’usage des empreintes digitales est la solution la plus adéquate pour lutter contre la criminalité.
Pour Monsieur Abdoulaye Diallo commissaire divisionnaire à la retraite : « Dans la pratique, les sévices de police se sont heurtés à plusieurs difficultés. Donc, il faillait rechercher un signe distinctif à chaque personne. Voici comment est née l’emprunte digitale qui est la reproduction sur un surface solide des doigts et chaque individu à son propre emprunte. Pour trouver deux personnes de même emprunte, il faut au moins plus d’un million de sujets ».
Sur la même lancée Commandant Mamadou Dian Bah, explique que la police guinéenne ne peut pas à travers les empruntes digitales retrouver un suspect. Pourquoi ? : « Non seulement, il y a manque de moyens logistics qui peuvent identifier une emprunte digitale. Nous nous efforçons avec nos maigres moyens pour pouvoir déchiffrer une emprunte. Par contre, on peut identifier une emprunte si on parvient à avoir les deux empruntes différentes, on peut savoir à qui appartient l’emprunte et donc c’est avec les moyens techniques que nous travaillons actuellement ».
Pour clore, le commissaire à la retraite déplore qu’ : « A la date d’aujourd’hui, il faut avouer que le fichier n’est pas informatisé et c’est une entrave à l’aboutissement rapide et à l’arrestation des mises en cause ».
Sally Bilaly Sow , correspondant Kababachir.com à Labé