Affrontements à Koundara : l’UFDG exige la libération immédiate de ses militants et responsables arrêtés

Dans une déclaration faite ce vendredi à Conakry par la voix de son premier porte-parole, Aboubacar Sylla, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) exige la libération immédiate de ses militants et responsables arrêtés lors des violents affrontements qui ont opposé le weekend dernier ses manifestants à ceux du RPG Arc-en-ciel à Koundara, ville située à 600 kilomètres au nord de la capitale.

Selon M. Sylla, au moins trente-sept de leurs partisans sont déjà transférés à Boké «en vue d’un jugement expéditif dans le cadre d’une procédure judiciaire bâclée, destinée à justifier leur condamnation et leur détention».

Le parti «met en garde le Gouvernement contre ce déni de justice et intime aux autorités de procéder à la libération immédiate de ses responsables et militants. L’UFDG attire l’attention sur la gravité de ces provocations qui font courir des risques réels de dérapages à la campagne électorale en cours», lit-on dans le document transmis à la presse.

Elle a saisi l’occasion pour dénoncer ce qu’elle qualifie de «réaction partisane des autorités administratives qui, au lieu de poser des actes d’apaisement pour ramener le calme dans la Cité, se sont lancées dans une véritable chasse à l’homme contre les membres de [sa] Fédération de Koundara» d’autant que, relève le parti de Cellou Dalein Diallo, paradoxalement, aucun membre du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, n’est inquiété.

Parlant du même sujet, l’ONG Amnisty International a indiqué que les autorités guinéennes doivent libérer des responsables et militants de l’opposition n’ayant pas eu recours à la violence, et respecter le droit à la liberté d’expression dans la campagne électorale en cours.

Thierno Diallo, Kababachir.com