« Je voudrais vous rassurer que je ne suis pas en exil. Je ne me considère pas en exil. Ce n’est pas du tout une option qui a été a calculée dans mon combat politique. Je suis aux Etats-Unis parce que je bouge beaucoup pour des raisons purement professionnelles. J’ai un calendrier qui avait été élaboré depuis le mois de juillet de l’année dernière. »
Le président du Model est bel et bien aux USA, depuis de longues années, et au vu du contexte politique irrespirable, le jeune leader nuance son exil. Tel que Dalein l’avait tenté il y a quelques temps, avant de résoudre à déclarer que tant qu’il ne se rassure pas de l’indépendance de la justice, il préfère s’occuper de ses oignons loin de sa patrie. Aliou Bah aussi tente le coup : « En dehors de la situation des deux années de la pandémie du Covid, je suis quelqu’un qui se déplace beaucoup pour des raisons professionnelles. La politique n’est pas toute ma vie, ça ne nourrit pas mes enfants aussi. Donc j’ai un travail qui me permet de bouger à travers les différents projets dans lesquels je suis impliqué. »
Ce qui est évident, « Tous ceux qui ont une voix contraire à la conduite de la transition courent des risques. Il y a certains de nos collègues qui sont en prison, ce qui est déplorable. Il y a d’autres qui sont sous contrôle judiciaires pour des raisons qui ne peuvent pas se justifier. Donc je n’échappe pas à tous ces risques. »
Comprendra donc qui pourra !
Jeanne Fofana, www.kababachir.com