La cour suprême a rendu publique ce mardi 10 mars 2015 sa décision relative à la demande d’annulation de la loi portant composition, fonctionnement et organisation de l’INDH, institution Nationale des Droits de l’Homme. Demande formulée par des députés de l’opposition. Mamadou SYLLA (Séma), le président de la plus haute juridiction du pays a déclaré irrecevable la requête.
Cette décision de la cour suprême a suscité la colère des requérants. L’avocat de l’opposition se dit une fois encore déçu de la justice guinéenne. Cependant, pour Maitre Thierno Souleymane BALDE, la cour suprême n’est pas forcément le dernier recours. Il annonce la possibilité de saisine de la cour de la CEDEAO. Ce qui n’est pas évident, d’autant plus que ce n’est pas la première que le recours à des juridictions régionales ou internationales pour trancher des conflits internes. La même annonce avait été faite au lendemain de la publication des résultats des législatives. Mais c’est resté sans suite.
Oumar Rafiou DIALO, www.kababachir.com