En conférence de presse après CAN, la ministre des Sports, Domany Doré, s’est exprimé sur la participation guinéenne à la Coupe d’Afrique des nations, Guinée Equatoriale 2015, où le Syli national de Guinée, s’est limité au quart de finale
Tout en félicitant l’encadrement technique, dont le Sectionneur, Michel Dussuyer, qui selon, la ministre des Sports, ‘’a rempli son contrat’’, Domany Doré, dit attendre beaucoup la fédération guinéenne de football pour les leçons à tirer de cette CAN.
« J’attends beaucoup de la fédération en termes de leçons à tirer sur le plan technique, a-t-elle dit. Mais personnellement, je ne vois pas le parcours du Syli comme un parcours qu’on devrait résumer à zéro victoire. » a déclaré la ministre des Sports.
Réagissant aux propos du Vice capitaine du Syli national, Ibrahima Traoré, qui menace d’arrêter avec l’équipe nationale, Domany Doré dira que la Guinée a besoin d’une équipe et non d’individualités :
«Aujourd’hui, je souhaite que le syli national aille sur la base de la consolidation d’une équipe. Ces individualités doivent être dans une harmonie qui permette qu’on ait une équipe. Je rappelle que nul n’est indispensable dans l’équipe, c’est l’équipe qui l’est. La Guinée a besoin d’une équipe, la Guinée n’a pas besoin d’individualités. Il y a tellement de talents. On a beaucoup de grands joueurs mais ce qui nous manque, c’est une équipe. C’est justement ce que nous sommes en train de construire, si on arrive à avoir cette équipe, ce sont les joueurs qui vont courir après la sélection et non le contraire » a laissé entendre la ministre des Sports.
Pour rappel, au lendemain de l’élimination humiliante du Syli national en quart de finale de la CAN, Ibrahima Traoré, qui a été élu deux fois meilleurs joueurs des matches Côte d’Ivoire-Guinée et Cameroun-Guinée, annonce sa retraite au sein de l’équipe nationale de Guinée.
Le joueur de Gladbach justifie cette décision par la manière dont l’équipe nationale est gérée par les autorités en charges des Sports.
« Tu revois toujours les mêmes choses quand tu arrives en sélection, et à un moment donné tu ne peux pas les accepter tout le temps. Il y’a un grand écart entre le niveau du football en club et celui en sélection. Par exemple quand tu galères à l’aéroport et que vous êtes obligés de traîner vos affaires vous-mêmes, alors que je sais qu’en Guinée qu’il y’a des jeunes qui seraient prêts à tout pour devenir intendant sans demander », révèle-t-il.
Après donc la CAN et le bilan peu honorable pour le Syli national, place au diagnostic du football guinéen.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com