Après la défaite, le Coach de Horoya se confie : « l’adversaire nous a beaucoup perturbés… »

En réaction à la défaite humiliante de son équipe, battue 4 buts à 1  samedi 12 mars à N’Dola en Zambie par Zesco United, l’entraineur de Horoya AC n’en revient pas.

Victor Zvunka estime que ses joueurs n’ont pas été à la hauteur de cette rencontre qui était pourtant à leur portée.

« Je pense qu’aujourd’hui, on n’a pas fait le match qu’il fallait, on n’était pas dans les dispositions qu’il fallait. Je pense que l’adversaire nous a beaucoup perturbés, ils ont mis beaucoup d’agressivité, beaucoup de mouvement. Et on a fait des erreurs qui ont permis à cette équipe de ZESCO de marquer ses buts. J’ai entendu dire que le but qu’on a marqué était un cadeau. Mais retenez que,  nous on leur en a offert quatre cadeaux… », a déploré le Coach de Horoya, peu après le match.

Par ailleurs, Victor Zvunka pense que ses joueurs ont commis l’erreur de penser qu’ils étaient plus fort après leur victoire contre l’AS Douane du Sénégal.

« On s’est vu trop beau, ça c’est sûr aussi. Parce que quand tu gagnes 4-0 (HAC-AS Douanes), tu crois que ça y est, tu es le meilleur de tous. Pourtant, j’ai insisté là-dessus et j’ai dit qu’il fallait oublier ce match parce qu’une semaine après, ce que tu as fait de bien peut être complètement effacé. Donc, il faut se remettre en cause dans tous les matchs. Or aujourd’hui, on a rencontré une équipe qui au départ nous craignait, mais puisque  nous on s’est vu un peu trop beau, alors ils nous  sont rentrés dedans. Ils nous ont bousculé et on ne s’attendait surement pas à ça ».

Voulant garder l’espoir pour le match retour prévu à Conakry dans deux semaines, le Coach de Horoya se veut rassurant :

 « On a marqué un but à l’extérieur qui peut-être, peut contribuer à faire la différence au retour. On sait qu’on est capable de marquer 3-0, c’est possible. Il reste 90 minutes, le football est fait pour ça, pour faire des exploits », a laissé entendre Victor Zvunka visiblement déchu du résultat de son équipe.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

 

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