Cela s’appelle terminer par ce par quoi on aurait dû commencer. L’ancien vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), après avoir provoqué la bagarre qui s’est soldée par la mort d’El hadj Mohamed Diallo, se résout désormais à utiliser les voies judiciaires et administratives dans le contentieux qui l’oppose à Cellou Dalein Diallo. Plutôt tardif. Si l’Etat guinéen n’était pas complice.
La semaine dernière, il avait par deux fois rencontré le ministre guinéen de l’administration du territoire et de la décentralisation. Il semble que Bah Oury et Bouréma Condé en avaient profité pour discuter de la manière dont l’Etat pourrait aider l’ancien vice-président de l’UFDG à évincer Cellou Dalein Diallo. La réflexion serait en cours. Les spécialistes cherchant les motifs à invoquer.
Parallèlement, Bah Oury qui, visiblement comme Alpha Condé, n’est pas particulièrement à l’aise avec la tranquillité, engage un second front judiciaire. Il vient en effet de déposer deux plaintes qui, toutes deux sont orientés vers Cellou Dalein Diallo. La première est à propos très explicite car elle vise le chef de file de l’opposition que Bah Oury accuse de l’avoir diffamé à travers le premier communiqué de l’UFDG signé de ce dernier, après l’assassinat d’El hadj Mohamed Diallo. La seconde plainte est dirigée contre X, pour dit-on, tentative d’assassinat contre Bah Oury.
Si l’on pense que Bah Oury aurait pu éviter tout cela s’il avait choisi cette approche au lieu d’aller forcer les portes du siège de l’UFDG, on se dit que tout cela ne vise qu’à amuser la galerie.
Alexis Delamou www.kababachir.com