Le président des Démocrates guinéens est actuellement privé de liberté, à l’issue d’un outrage au chef de l’Etat : deux mois de prison ferme et d’une amende de deux millions GNF. L’UFR trouve cet assignation « douloureux et inacceptable ».
Le parti de Sydia Touré condamne de fait « Ces agissements récurrents délibérément posés par le pouvoir tendant à museler tout opposant, journaliste ou guinéen Lambda, sont en passe d’accroitre les atteintes et les entorses aux libertés démocratiques. » Dans une déclaration rendue publique ces dernières 24 heures, l’UFR « l’UFR tient absolument à souligner son respect scrupuleux de la Loi et sa fermeté à fustiger le non respect de la dignité et de la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, elle en appelle aux politiques et à la société civile pour qu’ils prennent la mesure du danger en vue d’envisager des dispositions idoines et courageuses pour la préservation durable des acquis démocratiques menacés, obtenus à l’issue d’âpres luttes. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com