Can Guinée équatoriale : des Aigles et des Lions, prenables !

Le Syli de Guinée a livré son premier match contre la Côte d’Ivoire. Les deux équipes, on l’a compris, se sont partagées les points, un but partout. Juste après, ce fut le tour des deux autres équipes (les Aigles du Mali et les Lions indomptables du Cameroun).

A l’issue de ces deux rencontres, plus d’un analyste a compris que les Aigles, les Eléphants ou les Lions sont tous prenables par un Syli de Guinée plutôt pris pour certains, comme des outsiders face aux trois autres équipes de la poule. Le Onze guinéen a prouvé qu’il est capable du meilleur comme du pire. Mais, pour une fois, l’équipe guinéenne a tenu les rares incursions ivoiriennes, jusqu’à l’obtention du carton jaune de Gervinho. Pour dire tout net, le Syli de Guinée peut bien rivaliser avec le Cameroun, le Mali et même la Côte d’Ivoire avec qui il s’est d’ailleurs partagé les points, pour avoir un peu relâché après le premier but marqué à la 36è mn par Mohamed Yattara. C’est un regret pour certains, pour d’autres, c’est seulement une défaite pour le Syli.

Kevin Constant, le milieu de terrain guinéen lui parle tout simplement de regrets : « On a quelques regrets par rapport au match. C’était un match important pour nous. On est bien rentrés dans ce match là, on a fait 90 minutes de qualité. On a obtenu un match nul même si on aurait mérité les trois points au vue de la rencontre. Maintenant, c’est un point important pour la suite de la compétition et qui va nous donner de la confiance ». L’empoignade avec les Ivoiriens pompe à bloc les Guinéens : « Maintenant nous on a peur de personne. Personne ne nous voyait faire un tel match contre la Côte d’Ivoire. Il ne faut pas non plus s’enflammer, on a obtenu un point et on sait que contre le Cameroun ça sera aussi difficile que contre la Côte d’Ivoire ». Ce qui est évident, tous ces matches-là sont parfaitement jouables. Pour peu que le Syli carbure au même rythme avec beaucoup plus d’efficacité. Le 24 janvier, ce samedi, c’est le choc avec le Cameroun, puis le 28 avec le Mali. Ça promet. Tout est ouvert, subséquemment, des surprises ne sont pas à écarter.

Jeanne FOFANA, www.kababachir.com