Caricature dans Le Lynx : et si Bah Oury pouvait rééditer Charlie hebdo ?

Bah Oury doit savoir – à ses dépens – que la satire est un « écrit dans lequel l’auteur fait ouvertement la critique d’une époque, d’une politique, d’une morale ou attaque certains personnages en s’en moquant. »

Cette remise à flot rappelle juste la caricature que Le Lynx a accordée à l’ex vice-président de l’UFDG, lundi dernier. Il est dépité. Il est contrarié. Il est embêté. Conséquence : il reste hargneux à tous journalistes qui posent des questions qui fâchent. Directement ceux-ci sont catalogués comme des adversaires. Ou pour bien dire, des ennemis, donc amis de Dalein. Le Lynx n’en a cure. Bah Oury y est bien lavé, savonné, caricaturé avec une longue langue qui lèche les bottes d’Alpha Condé.

Pour Bah Oury, « Le journal se dirige vers une direction qui ne fait pas honneur à la profession du journaliste, qui ne fait pas honneur à la déontologie et surtout à un journaliste qui, à un moment donné s’est fait appeler le doyen (NDLR, Bah Mamadou Lamine, auteur du plat fort succulent servi à Bah Oury) de la presse écrite en Guinée. » Si aujourd’hui Bah Oury pouvait rééditer l’évènement de Charlie hebdo, certainement il n’aurait pas hésité, tant et si bien il a été sonné par ce numéro du satirique guinéen. Il exclue tout de même toute procédure judiciaire contre eux.

En conséquence, et en désespoir de cause, « Je les laisse avec leur conscience. » Ce périodique guinéen est aujourd’hui considéré comme les « Les Al Capone de la rotative », pour ainsi emprunter l’expression de l’éditorialiste de RFI Jean-Baptiste Placca. Pour qui sait Al Capone (de son vrai nom Alphonse Gabriel Capone ou Alfonso Capone en italien), est le plus célèbre des gangsters américains du XXe siècle. Personnage emblématique de l’essor du crime organisé.

Allez-y donc savoir jusqu’où Le Lynx et Bah Mamadou Lamine ont irrité celui qui se considère encore l’homme à la fine bouche, le bagarreur, le frondeur, etc. de l’UFDG. C’est manifestement, une bien pire traversée pour Bah Oury. De toute façon, c’est le juste prix !

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.