Le Financial Times a dévoilé le nom de celui qui aurait été au coeur de l’enquête qui a fait tomber l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan.
Ce vétéran qui travaille chez Nissan depuis 28 ans fait partie d’un groupe de cinq personnes qui enquêtait dans l’ombre sur le capitaine d’industrie maintenant déchu. Le quotidien britannique affirme aussi qu’il a personnellement coopéré avec les procureurs de Tokyo pour faire tomber Ghosn. Il aurait fourni les documents prouvant les accusations de Nissan concernant les fraudes fiscales de l’ancien PDG.
« Le fardeau était devenu trop lourd à porter »
Un autre collègue décrit Hari Nada comme “un homme apte à comprendre la culture japonaise, qui réussit toujours à obtenir des consensus en cas de litige”. Des qualités qui lui auraient permis de se démarquer et devenir l’un des plus proches collaborateurs de celui qui a redressé Nissan. Carlos Ghosn réalise-t-il que l’un de ses plus fidèles exécutants a été l’un de ceux qui ont causé sa perte ? Il aura le temps d’y réfléchir. Lundi dernier, les procureurs de Tokyo ont encore prolongé de dix jours sa garde à vue dans le centre de détention de Kosuge.
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