Plus Alpha Condé s’achemine vers la sortie peu honorable, plus certains de ses ministres – au départ très salués, applaudis et pris comme modèles d’une jeunesse réussie – s’enfoncent avec lui, en tentant de jouer l’avocat du diable. C’est le cas de Damantang Camara.
Le porte-parole du gouvernement devient de plus en plus exécrable. Il l’est davantage aujourd’hui. Si c’était avec l’opposition qu’il montrait sa bassesse, à ce jour, ce sont les syndicalistes, lorsque ceux-ci entamaient la grève. Plus elle se durcit, plus le ministre devient petit. Cette situation agace Doussou Condé. « Quand j’entends le porte-parole Damantang minimiser quelqu’un qui paralyse le pays, soyons sérieux. Le gouvernement a organisé un conflit au niveau des syndicalistes. Ce M. Louis M’bemba Soumah qui est au soir de sa vie accompagné d’un certain Sy Savané normalement qui doivent être à la retraite, sont manipulés au vu et au su de tout le monde contre M. Aboubacar Soumah et son groupe. »
Pour Doussou Condé, « C’est l’État, le président Alpha Condé, l’arrogance de ceux qui font la communication, enveniment la situation, c’est très simple. Et je dirai à M. Albert Damantang de mettre de l’eau dans son vin. Il n’a rien fait pour être là où il est aujourd’hui. Il sait le privilège qu’il a, il sait tout ce qu’il a fait comme mic mac en sa faveur. Si des pauvres enseignants demandent une petite somme comme ça à l’État, qui a tous les moyens et qu’il refuse, je leur dirai de mettre de l’eau dans leur vin. » Sauf qu’on n’en est même plus là. Le pays s’enfonce dans le chaos. Avec la participation des Donzos, afin de mieux diriger Alpha Condé à la CPI. Allons donc.
Jeanne Fofana,www.kababachir.com