On est loin de connaitre la paix et la tranquillité avec la Ceni. On pensait qu’on pouvait enfin tourner la page avec le nouvel opérateur trouvé, en lieu et place de la honteuse Waymark. Erreur de casting. Le choix de Gemalto divise. Et bonjour les éclaires.
Mardi matin, le porte parole de l’opposition a exprimé tout son désarroi. Selon Aboubacar Sylla, « La CEN a tenu soigneusement à mettre à l’écart les partis politiques de l’opposition dans tout le processus qui a abouti au choix de Gemalto. La ceni doit travailler avec les partis politiques qui sont les acteurs majeurs du processus électoral. Nous sommes sevrés des contacts avec la CENI. » Il est outré d’autant plus que ceux qui sont présents au choix du nouvel opérateur, « sont en principe inféodées au pouvoir qui appartiennent à un camp politique et qui choisissent un opérateur technique qui a un impact décisif sur la transparence et la crédibilité des élections. »
Faux, réplique la mouvance, par la voix de Damaro Camara : « La mouvance a voulu une commission électorale technique. Sidya Touré a dénoncé notre avant-projet. Nous leur avons donc dit de faire une Céni politique. Mais en réalité au lieu de prendre des techniciens, chacun a amené son proche pour lui donner un emploi. M. Cellou a fait venir une cousine. M. Kouyaté a fait venir le grand-frère de sa femme qui a plus de 70 ans. Voilà comment la Céni a été constituée du côté de l’opposition. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com