Alors que cette COP15 biodiversité devait constituer un tournant pour se doter enfin de mécanismes de suivi des engagements actés de longue date, mais peu suivis par les États, EELV dénonce la duplicité du gouvernement français. La secrétaire d’État chargée de la biodiversité et la diplomatie française n’ont eu de cesse de repousser la question des financements, pourtant centraux pour une préservation effective, si ce n’est une reconquête.
C’est l’avenir de la planète qui est en jeu. Avec la préparation du sommet de Libreville pour la forêt (le One Forest Summit en mars 2023), les allégations du supposé « champion de la terre » sont un mensonge qui vient s’ajouter aux précédents, mis en exergue par l’association Bloom et Claire Nouvian.
La Chine presse les 196 négociateurs à terminer une COP qui pourrait n’avoir rien achevé moins de 24h après un message du président Macron à Ursula Vn Der Leyen affirmant que la création d’un nouveau fonds pour la biodiversité était une « ligne rouge » selon des ONG en ayant pris connaissance.
Alors qu’un espoir était permis après l’élection brésilienne, la réalité de cette COP15 s’avère toute autre : les négociateurs brésiliens de Bolsonaro n’ont pas été remplacés, la France rejoint le camp des conservateurs aux côtés de la Chine et de la Russie.
Si cette COP s’achevait dans ces conditions, ce serait une bien triste nouvelle pour la France et la Planète, ainsi qu’un signal très négatif pour les jeunes générations.
Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles EELV
La commission Biodiversité d’EELV
Les Global Greens