Corruption, détournements et impunité : tant que Condé protégera…

Les projets de développement du gouvernement peinent vraiment à se concrétiser. Près de cinq ans après l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir, les Guinéens attendent, résignés. En cause : soit le gouvernement manque de projets et de visibilité, soit il est tout simplement un imposteur invétéré.

En effet, de longs mois après, bien des choses se sont passées : des rêves, réalités à l’imposture. A ce jour, au RPG, on se réjouit entre autres du projet de Kaléta, le PPTE, la mise en place de l’Assemblée nationale, la ratification du cadre d’investissement du projet Simando-sud, la récupération des domaines et patrimoines de l’Etat. Le chemin est pour autant bien long, semé d’embûches. Il reste donc encore des espoirs non comblés, des initiatives non appliquées, des politiques qui attendent d’être mises en œuvre et des annonces non exécutées. Parmi cette kyrielle, on note avec force la fourniture d’eau et d’électricité. Un secteur qui hante plus d’un dans ce ‘’château d’eau’’ d’Afrique de l’ouest. Le gouvernement avait misé sur la fin 2015 pour régler par exemple cette situation, mais elle s’est révélée plus sérieuse que l’on ne croyait.

Sinon que, notait le PM devant les conseillers du CNT : «L’objectif visé par le gouvernement est de porté le taux d’accès à l’eau potable à 90% de la population à l’horizon 2015 avec en moyenne 150 litres d’eaux par habitant et par jour en milieu urbain et 50 litres en milieu rural. Le gouvernement poursuivra la réalisation de puits et forages dans les zones rurales. Le gouvernement engagera aussi les réformes

institutionnelles dans ces deux secteurs en axant ses efforts sur l’amélioration de la desserte et du rendement commercial, limitant ainsi le recours à la subvention. » le développement de ce secteur et d’autres encore ont poussé le gouvernement à ramener devant les députés d’autres projets déjà identifiés mais qui n’ont jamais été exécutés, à cause pourrait-on dire de l’amateurisme de l’équipe gouvernementale.

Jeanne FOFANA, www.kababachir.com

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