A la tendre enfance, quand on joue au football avec des copains d’âge, presque à chaque fin de rencontre, on instaure ce qu’on appelle ‘’5 minutes boron-baran’’, une onomatopée qui signifie entre autres : gâchis, désordre, pagaille.
Aujourd’hui, avec nos gouvernants, plus on s’achemine vers la fin du quinquennat d’Alpha Condé, c’est la même pratique qui revient, mais d’une autre façon, puisque là, il est question de fonds publics qu’on dilapide à son goût et ses aises. Tout sent une ambiance de fin de quinquennat. On fait vite pour ratisser large. Comme on est proche du parti au pouvoir. On n’est inquiété pour rien. On finit son chantier. On achète des palaces. On sécurise les fonds volés. On aiguise sa bouche pour vanter les mérites du chef. Mais on est sûr qu’à la ‘’rentrée’’, on ne sera plus de l’équipe. Autant faire vite. On ne pense qu’à soi.
Malgré donc l’annonce de la caisse unique, l’argent prend toujours des chemins alambiqués pour finir dans des comptes occultes. Les secteurs les plus en vue restent la BCRG, les Finances, les Travaux publics, la Communication chez Makanera avec ces droits de diffusion de la CAN, entre autres, l’Enseignement supérieur, les Mines.
Nous y reviendrons.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com