Crise à la Féguifoot : Diouldé Diallo tacle les membres statutaires, AKB réplique !
La crise qui mine la Féguifoot depuis 2021 a pris une nouvelle tournure depuis le rejet par les membres statutaires, des nouveaux textes.
Alors que la mise en place du CONOR devrait permettre de régler les divergences entre les acteurs du football guinéen, la situation semble se compliquer à deux mois de la fin du mandat.
Sur les 60 membres statutaires, 47 ont fait front commun et rejettent en bloc les nouveaux textes proposés par le CONOR. Une situation qui constitue un blocage et qui relance le débat sur l’avenir du football guinéen.
Invité chez nos confrères d’Espace TV pour s’exprimer sur le sujet, le Doyen Amadou Diouldé Diallo, Journaliste sportif accuse les 47 membres statutaires d’être responsables de cette crise :
« Le CONOR n’est responsable de rien, ce qu’on oublie, c’est que le football appartient à la FIFA, on est affilié, on peut nous désaffilier pour viol de ceci ou cela. C’est vous qui aviez créé la crise pour que le CONOR vienne, si vous vous étiez entendu il n’y aurait pas eu de problème. Maintenant ils étaient à 33 points de discutions, ils sont descendus à 18 », estime Amadou Diouldé Diallo s’adressant aux membres statutaires.
Face aux menaces des frondeurs qui n’excluent pas de rencontrer le Chef de l’Etat, le journaliste rappelle que le football ne se gère pas au Palais Mohamed V.
« Vous voyez des gens dire qu’ils vont aller barricader la Fédération guinéenne de football, ils prendront des sanctions de la FIFA. Où ils disent non, nous maintenons on veut rencontrer le colonel Mamadi Doumbouya. Non, le football ne se gère pas au palais Mohamed V, c’est même vous qui créé des problèmes parce que s’il est avéré qu’il y a eu une immixtion politique, la FIFA va réagir »,
C’est pourquoi, estime-il, « Il faut se retrouver et discuter lorsqu’ils n’ont pas adopté les statuts, le CONOR a saisi la FIFA pour dire que la majorité n’a pas voté, la FIFA dit d’accord, faites l’effort de vous entendre mais il y a des sujets qui ne sont pas négociables, par exemple l’élection par liste. En tant que les textes ne sont pas adoptés pour aller à l’assemblée générale, la FIFA considère qu’on est toujours dans une transition donc où elle reconduit le CONOR ou elle met un autre CONOR », a laissé entendre Amadou Diouldé Diallo.
En réaction à cette sortie du journaliste, Abdoul Karim Bangoura, AKB, ancien sociétaire du Syli national, a réagi.
Ce proche d’Antonio Souaré qualifie de contrevérités les propos du doyen Amadou Diouldé Diallo.
Selon AKB, « Le doyen Amadou Djouldé a dit beaucoup de contrevérités, je suis désolé mais pour quelqu’un de son rang, on aurait aimé qu’il donne des informations fiables et vérifiables. Mais ça n’a pas été le cas. C’est très malheureux que Monsieur Djouldé amène le débat sur le plan personnel. Quand on parle d’où vient la maman de tel ou de tel autre ou au problème de région, c’est malheureux. Qu’il nous fasse des propositions. Ces gens qui viennent pleurer comme Amadou Djouldé, ce sont des gens qui sucent le sang du football guinéen depuis très longtemps ; je suis témoin de cela. Il y a un de ses fils qu’il a envoyé à Marseille sous la bannière de la FEGUIFOOT alors que le garçon n’a aucun lien avec cette institution. Il n’est pas venu expliquer ça ici », regrette l’ancien Sociétaire du Syli national mercredi matin chez nos confrères de FIM FM, dans l’émission « Mirador ». Avant d’ajouter : « Je ne peux pas accepter qu’il me fasse passer pour quelqu’un de violent. Ces des gens qui mélangent ceux qui mettent de l’argent dans le football, ils sont tantôt à gauche et tantôt à droite ».
Abdoul Karim Bangoura appelle à l’implication personnelle du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya afin de trouver une solution à cette crise qui mine le football guinéen.
« Aujourd’hui, on cherche à comment sortir de la crise. J’en appelle encore une fois au président colonel Mamadi Doumbouya, d’appeler tous les acteurs, sans exception, pour discuter autour d’une table et de faire de propositions. Si cela est fait, croyez-moi, en une demi-journée, cette crise sera résolue », laisse espérer l’ancien Capitaine du Syli national.
Ibrahima Sory Camara, www.kababachir.com
