CRISE POLITIQUE : Les revendications de l’opposition en passe d’évoluer

A mesure qu’elle évolue, la crise politique guinéenne se corse davantage. C’est ainsi qu’après le meeting du 7 janvier dernier, et à l’issue d’une rencontre tenue hier au siège de l’UFR, entre ses principaux leaders, l’opposition décide de remettre ça pour le jeudi 22 janvier prochain, dans l’enceinte du stade de Bonfi. La récurrence des manifestations n’est cependant pas l’unique indicateur de la dégradation des rapports entre les principaux acteurs politiques du pays. Il y a également que les opposants entendent durcir un peu plus le ton, sur le front des revendications.

En effet, Aboubacar Sylla, porte-parole de cette opposition, a indiqué hier qu’au rythme où vont les choses, lui et ses camarades pourraient, à la faveur des prochains meetings, inscrire le départ pur et simple de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au nombre de leurs exigences. Jusqu’ici, les opposants se bornaient à demander la recomposition de l’institution en charge de l’organisation des élections. Car ils mettaient davantage en doute la violation du principe de parité de l’instance.

Cette évolution, le président de l’Union des forces du changement (UFC) dit la justifier par la poursuite par la CENI de ses activités à l’intérieur du pays, alors même que ses démembrements seraient dissouts. A l’en croire, cette attitude relève d’une volonté manifeste de saboter le processus électoral. Ce qui, selon lui, est inacceptable.

Anna Diakité, www.kababachir.com

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