Le dialogue politique inter guinéen piétine à cause du manque de volonté du gouvernement. Du côté de la mouvance la lecture est toute autre. Selon le Dr Saliou Béla Diallo qui était l’invité d’une radio locale, le jeudi, « Cette opposition cherche à créer des astuces pour avoir un quatrième dialogue. Alors que le troisième dialogue a fini ses conclusions, toutes les exigences relatives aux conclusions du dialogue du 03 juillet issues du deuxième dialogue ont été satisfaites. »
Par ces mots le Dr Saliou Béla Diallo du parti Afia, dilué dans le RPG se mue en avocat du diable. Avec ces déclarations, le transfuge de l’UFDG est pris en flagrant délit de mensonge. Mais cela se comprend, car, il lui faut exister, à défaut de se trouver un seul et unique député au Parlement. Selon lui, « Il suffit simplement un conclave d’une heure pour appeler la mouvance et l’opposition pour parapher les conclusions du troisième dialogue. » Comme ce sont ces entités qui valisent les conclusions déjà formalisées mais que Condé refuse et donc rejette. Incongrue, mal à propos.
Les mots auront manqué à ce responsable de la mouvance pour qualifier la démarche des opposants visant entre autre à écarter l’Exécutif du dialogue qui piétine. Selon lui, tous les dialogues ont été présidés par l’Exécutif, et d’ailleurs des lettres de cette même opposition ont été adressées à l’exécutif, pour demander l’ouverture et la recherche d’un cadre de concertation pour un dialogue fructueux. La mouvance ne comprend donc pas ce « volte-face ».
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
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