Il finit par se lâcher. Dadis Camara fait état de son inquiétude. Il craint en effet ce qu’il appelle une « orchestration » ou plutôt « une instrumentalisation » du dossier le visant : le massacre du stade du 28 septembre.
Dans une interview qu’il accorde à JA, Dadis Camara ne se fait aucune illusion : « Je ne suis donc pas surpris ni par ces chefs d’accusations de complicité, ni par le timing de cette inculpation, puisque l’on est à quelques mois des élections. » Et d’ajouter : «Je n’ai jamais redouté aucune décision de justice, mais force est de constater qu’il y a probablement un désir de restreindre notre élan. Donc je vous retourne la question : à qui profiteraient mon absence et l’anéantissement de cette alliance ? ». C’est toute la question. La réponse est à chercher du côté de Sékhoutouréya.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com