A la mi-avril dernière, une restructuration a eu lieu au Département de l’Action sociale et Malick Sankhon a été confirmé à la tête de CNSS. Pour ceux qui s’attendaient au départ de l’homme à la tête de la CNSS, ils en ont eu pour leur déception. L’homme est un militant de première heure du RPG, son parti ou de ce qui en reste – La cause commune (LCC) – est complètement noyé. Si ce sont des vestiges.
Malick s’est attaqué à des opposants au régime de Condé pour jouir des largesses de celui-ci. Malick est un démagogue de la pure espèce. Donc Malick a mis toutes les chances de côté pour être confirmé à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale. « Malick Sankhon, c’est une grosse légume, un ponte du régime en place, une machine à mobiliser, un fidèle parmi les plus fidèles. Son engagement sans faille et son implication personnelle aux côtés d’autres thuriféraires, ont toujours été décisifs lors de différentes joutes électorales », commente-t-on dans la presse. Ce militantisme à outrance a fini par payer. Comme quoi, la confirmation de Malick Sankhon est tout sauf une surprise. Elle pourrait par ailleurs lui permettre de régler ses derniers comptes. Au propre comme au figuré.
Quatre mois après, c’est un autre décret, cette fois-ci issu de Damanatang Camara qui a d’ailleurs réussi a récupéré pleins de services qui confirme Malick. Aujourd’hui donc la CNSS relève des compétences du porte-parole du gouvernement.
Jeanne FOFANA, Kabanews