On ne sait plus entre le gouvernorat de la ville de Conakry et la Décentralisation d’Alhassane Condé qui gère vraiment la tutelle de la Délégation spéciale de Ratoma où se produit ces dernières 48 heures des scénarii de la honte.
Sékou Batouta, le très controversé patron de la Commune avait dit qu’il avait des soucis de santé, au pire moment de l’imbroglio judiciaire lié à la plage de Rogbane. A peine son remplaçant – Ahmed Sékou Traoré, un jeune de poigne qui fait l’unanimité – installé dans ses fonctions d’intérimaire, le dinosaure de Batouta sort des bois pour clamer sa bonne santé et réclamer son poste. Ce qui fut fait dans la plus grande honte.
Le nouveau ancien président de la délégation spéciale de cette commune, en la personne de Ahmed Sékou Traoré, a été appelé par le directeur de cabinet du gouvernorat de la ville de Conakry, Moundjour Chérif, ancien préfet de Fria lui demandant de se préparer à accueillir une délégation en route pour aller réinstaller Sékou Batouta Camara dans ses fonctions qu’il a quittées en l’espace de trois jours. M. Traoré nommé mercredi dernier par arrêté du ministre Alhassane Condé passe alors le témoin au malade imaginaire de Batouta. C’est le scandale. Dans une déclaration, Batouta dit être rétabli. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des artistes et autres injustement détenus, alors que les autres responsables locaux se pavanent sans être inquiétés. Pourra-t-on démêler l’écheveau ? Le comeback de Batouta est synonyme d’acte et de contre acte administratif.
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com