Alors que dans la lettre de démission que Mousliou Haidara a transmise à la presse le weekend dernier pour officialiser son départ de l’équipe de communication de Bah Oury, exclu de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il a estimé que l’ex-vice président de la principale formation d’opposition en Guinée a «opéré un reniement grave de son combat politique et s’est mis dans une posture qui est en contradiction avec l’idéologie politique qu'[il] partageai[t]», le fondateur du parti a justifié cette décision de son ancien collaborateur par des pressions familiales qu’il aurait subies.
Invité de la radio privée Djiguii FM, Bah Oury a soutenu que son chargé de communication Amadou Diallo lui avait dit bien avant son retour en Guinée que le jeune qui vient de claque la porte lui avait confié que des pressions familiales pesaient sur lui ; et à l’en croire, il risquait même de perdre son boulot au niveau de ses activités professionnelles, s’il continuait à ses côtés.
C’est donc deux versions totalement opposées qui s’affrontent au sujet de ce départ qui fragilise davantage le camp de Bah Oury contre celui du président Cellou Dalein Diallo, qui peut compter sur le soutien des cadres et surtout des militants et sympathisants du parti. Une opportunité que le chef de file de l’opposition guinéenne entend bien saisir pour emmener ses soutiens à oublier définitivement son ancien frère de lutte, dont les sorties médiatiques depuis son retour de l’exil sont à peines croyables pour ceux qui l’ont connu moins d’un an plutôt.
Thierno Diallo, Kababachir.com