Il reste amer, inconsolable. Il rumine et regrette. Dalein Diallo n’a toujours pas digéré le départ – pourtant prévisible – de Sydia Touré de l’opposition républicaine. Le chef de file de l’opposition doit désormais savoir tourner la page de son pair avec qui il a absorbé bien de gaz avec un certain Bafoe de la CMIS, la Police anti-émeute. Selon nos confrères de Vision guinée rapportant la réaction de Dalein, les deux hommes politiques se saluent et tout se limite là.
Et pourtant, « J’aurais voulu continuer avec lui parce que je sais qu’Alpha Condé n’a pas opéré un changement qui justifierait son départ, mais je tenais à lui (Sidya). » Finies les amourettes, finie la prétendue alliance, l’heure est au cryptage des intérêts. A Dalein de continuer à ruminer, à ressasser : « On a eu une alliance qu’il n’a peut-être pas reconnue et qui l’a beaucoup aidé aux législatives. Il a dit qu’on n’a pas eu d’alliance mais ce n’est pas vrai, sinon je me serai présenté aussi bien à Matato, Matam, qu’à Dubréka et Boké. Je me suis désisté pour lui et je fais la campagne pour son candidat à l’uninominal, il n’a pas reconnu tout ça. Ça m’a fait un peu mal, mais l’opinion savait quelle était la réalité. »
Sydia a désormais d’autres objectifs, d’autres projets et programmes. Monter sur un capot de véhicule ? C’en est fini. Quitte à pleurer toutes les larmes de son corps.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com