Des responsables syndicaux apportent un démenti sur le boycott de la grève par les transporteurs 

Ce mardi 16 février qui marque la deuxième journée de grège générale la circulation était un peu fluide sur l’autoroute, contrairement à la journée de lundi. Des taxis et des minibus ont bien travaillé. Ce qui fait penser à certains à un éventuel boycott du mot d’ordre. Mais c’est loin d’être le cas se lon les organisateurs.  « Nous avons déclenché une grève et non une guerre. Nous ne pouvons pas dire qu’aucun véhicule ne va circuler. Il faut assurer un service minimum, car il y a toujours des urgences, des cas de maladies par exemple. Sans quoi nous avons le contrôle total de la situation. Nous sommes représentés dans les cinq communes, au niveau des grands carrefours et sommes informés en temps réel sur ce qui se passe sur l’ensemble du territoire national»,s’est défendu Ousmane Horoya SYLLA, le secrétaire général adjoint de la fédération syndicale des transporteurs.

Selon nos sources, des véhicules de transport interurbain, notamment en provenance de N’Zérékoré ont rallié Conakry  lundi, premier jour de la grève. Mais là aussi le doyen Yaya BALDE de la section communale de Ratoma y trouve une explication : « Quand un véhicule quitte N’Nzérékoré dimanche c’est forcément le lendemain qu’il arrive à Conakry. Donc ceux qui sont arrivés lundi n’ont pas saboté le mot d’ordre ».

Interrogés sur les barricades de certaines rues la capitale, les responsables syndicaux se sont désolidarisés à ces actes.

Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com

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