Me Cheick Sackho, le Garde des Sceaux doit rencontrer les partis politiques lundi. Certains états-majors ont déjà reçu le courrier. Mais, estiment qu’il n y a aucun enjeu à vouloir encore et encore dialoguer sur quelque chose qui est déjà scellé. Néanmoins, le gouvernement de veut cette rencontre.
Seulement, quel crédit peut-on accorder à la communauté internationale, pour autant signataire des accords déjà faits et trouvés entre pouvoir et opposition, mais qui arguent aujourd’hui de rester éloignée pour éviter ce qu’elle appelle diplomatiquement ‘’non-ingérence dans les affaires intérieures de la Guinée’’ ? Les opposants n’y croient plus. Ils en parlent même très peu. C’est le cas du président du PEDN. De l’avis de Lansana Kouyaté, « Cette communauté internationale a déjà été impliquée dans les précédentes négociations, l’accord du 03 juillet 2013 a été signé devant la communauté internationale, leur nom est porté dans le document, cela n’a absolument rien donné », avec africaguinee.com avant d’ajouter que cette communauté internationale « nous a toujours accompagnés, on la remercie, mais elle ne peut pas aller au-delà de ce qui lui est possible de faire. On les comprend parfaitement. Tout cela c’est le gouvernement qui rend la tâche de cette communauté internationale difficile, voire inutile. Quelle était la position initiale du chef de l’Etat, c’était de dire je ne veux pas d’observateurs cette fois-ci. C’est une raclée qu’il a donnée à la communauté internationale, j’ai vu ça dans très peu de pays. »
Autant boycotter ce fameux dialogue de demain, lundi.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com