Dialogue politique : Vidé de la salle Lamine Kaba demande la démission de Me Cheick Sako

Comme annoncé dans nos précédentes éditions, le dialogue politique inter guinéens s’est ouvert jeudi au Palais du peuple à Conakry.

Au total, 14 protagonistes dont 7 membres de la mouvance présidentielle et 7 de l’opposition vont discuter des questions liées au processus électoral en cours dans notre pays, en présence de la CENI et des acteurs de la Société civile Guinéenne et des partenaires au développement.

A l’ouverture des travaux, le leader de FIDEL, Mohamed Lamine Kaba, Coordinateur par intérim de l’opposition extraparlementaire, a été vidé de la salle. N’ayant pas été convié à la rencontre, Me Cheick Sako, ministre de la Justice Garde et Sceaux, et président du cadre du dialogue, a demandé Mohamed Lamine Kaba de sortir de la salle.

Une attitude qui a provoqué la colère du jeune leader politique qui demande à son tour la démission de Me Check Sako pas en tant que ministre, mais en sa qualité de président du Cadre du dialogue. Il a livré une déclaration à la presse peu après sa sortie.

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« La coalition de l’opposition extra-parlementaire est déçue par le comportement du ministre de la Justice le président du comité du dialogue qui se tient en ce moment. Souvenez vous qu’il y a une loi qui a été votée à l’unanimité des députés portant statut de l’opposition qui stipule, en son article 3, qu’il ya trois entités politiques qui sont reconnues en Guinée. » a fait remarque ke jeune leader.

La mouvance, l’opposition parlementaire et celle extra-parlementaire. Nous nous sommes de l’opposition extra-parlementaire, la logique voudrait qu’on soit invité. Et bien sûr nous avons reçu une lettre du ministre de la Justice en nous invitant à ce dialogue, il y a de cela deux mois. Nous avons dis que nous avons de préalable et nous sommes prêts à venir.

A notre surprise générale, dans le communiqué lorsque la reprise a été effective, nulle part le nom de l’opposition extra-parlementaire n’a été mentionnée. Par conséquent nous disons que c’est une déception et par ailleurs nous pouvons dire que le ministre Sacko doit démissionner, pas du gouvernement mais de la présidence de ce cadre de dialogue. Parce que monsieur François Louncény Fall, qui dirigeait le premier dialogue, a échoué celui-ci s’est retiré. Le deuxième cadre de dialogue nous sommes parvenu à un accord, la CENI a reconnu ses faiblesses qu’il y a la nécessité de mettre un comité de veille, l’administration aussi a reconnu qu’il y avait la nécessité d’élaborer un code de bonne conduite parce qu’il y a ait assez d’immixtion de l’exécutif dans la politique.

Lors qu’on a montré tous ses dossiers au chef de l’Etat, il a bloqué. En résumé le chef de l’Etat est le premier responsable de l’échec du premier dialogue. Et deuxièmement le ministre de la Justice avec le premier dialogue doit démissionner ».

 

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

 

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