Dogomet : Un chauffeur de taxi tabassé à sang par un clan

Dans la soirée du dimanche 24 au lundi 25 Août derniers, le chauffeur du taxi immatriculé RC-7516 N, Ibrahima Barry, alias  »Baba Tèrè », âgé de 24 ans, a été battu à mort par une famille dans la Commune Rurale (CR) de Dogomet, une localité située à 150 km de la préfecture de Dabola.

Interrogé dans son lit de malade à l’Hôpital Préfectoral de Dabola (HPD), la victime a déclaré : « Dans la soirée du dimanche à Dogomet, quand je débarquait les colis d’un de mes passagers, j’ai été déséquilibré par le poids du bagage. Et derrière moi, un jeune que j’ai eu la malchance de torpiller. Sans chercher à savoir ce qui n’allait pas chez moi, il m’a violemment poussé dans mon dos vers le coffre de ma voiture. Je lui ai dit. EH ! Doucement frère. Nous sommes tous d’ici. Il ne faut pas qu’on se fasse du mal. Soudain, il m’a administré un coup. Ce qui a dérangé deux de mes dents. A mon tour, je lui ai aussi donné un coup. C’est ainsi qu’il est allé faire appel à ses parents et amis du quartier. A son retour, il était accompagné de
sa mère et certains jeunes du quartier. On me dit de descendre du véhicule pour la gendarmerie. Je les ai suivis. C’est en face de la gendarmerie qu’un des amis du jeune m’a poussé au milieu des autres en disant : « Battez-le mort ». Le reste, je ne maîtrise pas. C’est hier lundi je me suis retrouvé. » a dit Ibrahima Barry dit : « Baba Tèrè ».

Selon le chef de service Chirurgie et Maternité (CM) à l’Hôpital préfectoral de Dabola, Dr Mamadouba Camara : « A son arrivé, la victime était très agitée. Sur le plan médical, il y avait de courbatures, douleurs corporelles diffuses étaient là. On n’a pas trouvé de plaies ni de fractures. Mais comme il se plaignait beaucoup, on a fait la radiographie hier pour nous rassurer qu’il n’y a pas une atteinte osseuse. Il est conscient mais reste sous traitement pour
savoir s’il n’y a pas d’autres complications… »

A noter qu’une dizaine de personnes impliquées dans cet acte criminel, sont actuellement au niveau de la Gendarmerie qui demande à la presse de patienter.

Mamadouba Camara, Kabanews Dabola