« Je ne suis pas d’accord avec Alpha Condé quand il dit qu’il faut faire une conférence nationale. Il a un instrument colossal qui est la loi. La loi donne à Alpha Condé le devoir d’assurer ta sécurité et la mienne. »
Jean-Marie Doré s’écarte ainsi de la position du président de la République.Car, estime-t-il tout citoyen doit être identifié dans la rue. Souvent, ajoute le président de l’UPG on dit que c’est une jeune fille qui porte la ceinture de bombe alors que c’est peut être un vieux court. Mais comme il a le voile sur la tête on ne peut pas faire de distinction. Donc, conclut le député,« Moi je ne suis pas d’accord avec Alpha de perdre du temps et de l’argent des guinéens à faire une conférence nationale. Il faut donner des ordres impératifs aux gendarmes et aux policiers d’obliger par la force quiconque sort de son domicile à se dévoiler le visage. » Utiliser la force de la loi ? Quitte à frustrer.
Après tout, « Un pays qui ne peut pas ordonner à ses forces d’identifier des gens est un pays voué à des turpitudes. Si moi j’étais le président, je ne ferais même pas un décret. Toutes les lois sur la sécurité sont là y compris le code pénal. Moi je suis très respectueux des musulmans et ils le savent. Quand on a parlé l’affaire de Charlie j’ai été le seul responsable politique en Afrique à m’opposer catégoriquement à l’exaltation de l’imbécilité », déclare Jean-Marie Doré, dans une interview accordée à Guinée news. Cette position est loin d’être partagée avec une bonne frange de musulmans.
Mais, on verra bien…
Jeanne Fofana, www.kababachir.com