La riposte contre Ebola ne semble point faiblir, au moment même où la coordination nous parle de 60 jours. Une illusion en somme d’autant plus que des foyers de résistance et d’autres cas résurgents font parler d’eux.
Néanmoins, le gouvernement s’est accordé à ce que chaque ministre se rende dans sa préfecture d’origine ou il est parrain pour sensibiliser les siens. Lors du dernier conseil des ministres, rapporte le porte-parole, le ministre de la Santé a présenté le niveau d’exécution du programme de riposte à l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.
Rémy Lamah a informé le Conseil « des progrès réalisés tels la construction de 11 centres de traitement, la formation de 300 agents de santé et l’implication des ONG et des associations dans la lutte. » Selon le conseil des ministres, le chef du département de la Santé et de l’Hygiène publique à listé les défis qui restent à relever pour mieux détecter et suivre les contacts, atténuer les réticences, protéger le personnel de santé et faire respecter les consignes de l’urgence sanitaire nationale. C’est ainsi que le conseil a recommandé une autre mission des membres du gouvernement à l’intérieur du pays pour appuyer les comités de veille et les autorités locales. Une bien bonne occasion on le sait, pour se faire pleines les poches. Lors de la première sortie de l’équipe gouvernementale, il y a eu des ministres qui ont exigé jusqu’à deux cent millions GNF. Il y a donc de quoi souhaiter à ce qu’Ebola continue.
C’est du business !
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
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