« Si le virus n’est pas vaincu à la date des élections, il est évident qu’on va à contre sens des intérêts de la nation. Or, il faut aller librement en bonne santé et retourner librement en bonne santé à la maison. »
Le président de l’UPG rejoint ainsi le parti au pouvoir, contre le bon vouloir de l’opposition notamment l’UFR et l’UFDG qui voient dans ce jeu de lutte contre Ebola une opportunité pour le pouvoir de damer sur les élections. Ces derniers temps, un responsable du RPG est monté au créneau pour recadrer et s’interroger : A ce titre, le RPG s’interroge : qu’avons-nous à demander de suffrage à exprimer, à une population meurtrie dans sa chaire et son âme et confrontée au pire péril de son existence ? Nous politiques, quels messages pourrons-nous livrer à des électeurs, soumis impitoyablement aux effets dévastateurs de ce virus maudit d’Ebola ? Que pourrons-nous les promettre, pendant que nous-mêmes protagonistes, enregistrons des fois, la perte d’un des nôtres, sans être à mesure, ni de l’apporter les soins affectifs nécessaires, encore moins, les offrir le rituel requis en cas de décès?
De toute évidence, « Pour nous, RPG Arc-en-ciel, la politique, c’est d’abord pour les vivants et le respect de l’humanoïde dans toutes ses dimensions. C’est pourquoi, nous proclamons haut et fort, qu’il n’ya pas de consentement éclairé et de démocratie vraie, pour un électeur ou citoyen qui ne sais pas, s’il faut pleurer un des plus proches fauché par le virus Ebola ou bien, aller écouter, applaudir ou voter. » Il est donc claire aujourd’hui qu’au RPG Arc-en-ciel, « notre seul souci de l’heure et du moment : c’est comment gagner la cette horrible et sale guerre que nous a déclarés le Virus Ebola. »
Jeanne FOFANA, www.Kababachir.com