Depuis l’extérieur où il séjourne depuis plus an, Aboubacar Soumah a envoyé un message fort au CNRD, la junte au pouvoir, qui l’avait contraint à l’exil, tout comme d’autres acteurs politiques guinéens.
Invité lundi dans l’émission ‘’On refait le monde’’ de Djoma tv, l’ancien député de la huitième législature a indiqué bien qu’étant à l’extérieur, il mène des démarches pour accentuer la pression sur la junte.
« Soyez rassurés que nous ne sommes pas assis. Là où je vous parle là je ne suis ni au Sénégal, ni à Abidjan, je suis en Sierra Leone, là où se trouve le président du parlement de la CEDEAO. Donc sachez que nous ne sommes pas assis », a indiqué l’homme politique qui répondait à la question d’un journaliste.
Faisant allusion à Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, deux poids lourds de la classe politique guinéenne, également en exil depuis plus d’un an, Aboubacar Soumah a laissé entendre qu’ils mènent ensemble un travail collégial pour contraindre la junte à revenir à des bons sentiments.
« Il y a plus d’un an, pour certains, depuis que nous sommes sortis du pays mais chacun de nous essaye de faire le travail qu’il faut dans le cadre de la collégialité avec des leaders qui ne sont pas d’accord naturellement avec la démarche du CNRD. Nous sommes en train de travailler sur ce qu’on ne peut pas dévoiler sur les antennes », a-t-il précisé.
Mais à quand le retour des exilés politiques ?
« Au moment venu, nous serons là-bas lorsque la sécurité et la liberté de chacun seront assurées. Soyez rassurés que rien n’entrave notre volonté politique, rien n’entrave notre détermination et notre engagement politique par rapport à notre pays. Nous ne laisserons le pays dans la main de personne », a prévenu l’ancien député au micro de nos confrères.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com