Fuite des sujets du Baccalauréat : on attend toujours les coupables !

Le ministre Ibrahima Kourouma nous avait fait comprendre que la terre allait trembler, suite aux fraudes massives orchestrées et avérées au bac. Il avait fait sortir les dents, il s’est bombé le torse, puis menacé. Mais en réalité, c’était de la poudre aux yeux. Juste pour faire passer l’orage et … sauver son poste. On attend toujours de voir le visage des coupables de cette fraude historique.

Très vite, on pensait que le ministre Ibrahima Kourouma est manifestement sur un fauteuil éjectable suite à la profanation du mythique slogan ‘’tolérance zéro’’. Le ministre ne devrait pas aller seul. C’est pourquoi, sur les médias d’Etat il menace de sévir les coupables ou supposés comme tels et leurs complices tapis dans les entrailles du département. Aucun cadre aux mains sales ne sera protégé. Selon des sources, une enquête est déjà en cours pour dénicher les rameurs à contre-courant. Une réunion de crise qui s’était tenue à l’INRAP, à la demande du ministre Kourouma avait fait trembler plus d’un encadreur. On ose croire que le service examens et concours scolaire, la commission des choix des sujets, certains parents d’élèves et l’inspection de l’éducation devraient pouvoir répondre.

Mais c’était sans compter sur l’impunité érigée aujourd’hui en système de gouvernance. De longs mois après, rien. Comme on le dit, ‘’les enquêtes se poursuivent’’. Et l’UFR réprimande le ministre Kourouma que le parti de ‘’quidam’’. Et de se dresser contre ce ‘’un vendeur de produits pharmaceutiques sommeillant s’est réveillé un matin, ministre de l’enseignement pré-universitaire.’’

De l’avis de l’UFR, ‘’les sujets sont vendus comme des cacahouètes à des prix variant entre 60 et 70 000 GNF. Et circulent allègrement dans des téléphones par la magie des SMS. C’est malheureusement l’image que nous offre le système d’enseignement censé enseigner et former les élites à l’éthique, la vertu, bref ! A une éducation efficiente.’’ L’UFR regrette en même temps que sous le magister d’Alpha Condé, ‘’la rigueur a laissé la place à la démagogie, les travailleurs aux troubadours, le sérieux à la manigance.’’ A ce titre, estime le parti de Sydia Touré, cette année-là, le baccalauréat ne va servir absolument à rien, du fait d’une administration incompétente, décrédibilisée par une corruption endémique. Le ministre Kourouma que l’UFR qualifie par ailleurs de ‘’récidiviste notoire’’ est ainsi ‘’rattrapé par ses agissements mafieux des années antérieures.’’


Jeanne FOFANA, www,kababachir,com

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